mounir fatmi (1970, Tanger), vit et travaille entre l’Espagne, la France et le Maroc.
mounir fatmi recourt à une grande variété de médiums – installations, vidéos, pièces sonores, photos, sculptures, dessins, collages. Il entreprend un travail sur la déconstruction comme métaphore du monde actuel et à venir, traite de l’exil, du déplacement, de l’identité, de la mémoire, des questions religieuses et politiques, de la relation de l’art à l’architecture ou à l’espace.
mounir fatmi a étudié aux Beaux-Arts de Casablanca, à l’Académie libre des Beaux-Arts de Rome et à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Amsterdam. Sa première exposition personnelle a lieu en 1999 et son travail gagne une reconnaissance internationale dans les années 2000.
Il a exposé, depuis, dans les grands musées, biennales (Venise, Bamako, Dakar, Le Caire, etc.) et manifestations internationales.
En 2024 on a pu voir son travail notamment à la Fondation Francès, à la Pinakothek der Moderne, à Munich, au Misk Art Institute à Riyadh ;
Son œuvre est représentée dans de grandes collections comme celle de la Fondation Louis Vuitton à Paris, du Mathaf, Arab Museum of Modern Art à Doha, du Stedelijk Museum à Amsterdam, ou du MOCA à Los Angeles.
Pour ColAAb, mounir fatmi a envisagé d’autres variations sur cette question des réseaux en proposant des rideaux. Le rideau est lié au théâtre et à un des grands thèmes de l’histoire de l’art, celui de la fenêtre, mais aussi à l’essence de son travail : le rapport entre l’écriture et le pouvoir, la forme et l’information.